5 questions à vous poser avant de mettre en place un logiciel low-code

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Conçu pour contrer les phases de développements interminables, le modèle low-code démocratise les back-offices. En effet, ces outils limitent les besoins en programmation manuelle et permettent de développer des applications métiers plus vite, plus facilement et avec un maximum de confort.

Pourtant, aussi souple et accessible soit-il, un logiciel low-code doit répondre avant tout aux besoins de votre organisation. Alors quelles sont les questions à vous poser avant de mettre en place une application dite low-code ?

1. Vais-je gagner du temps avec un logiciel low-code ?

Vous faire gagner du temps dans le développement applicatif, c’est l’objectif numéro un d’un logiciel low-code, grâce au bénéfice premier de ce type d’outil : la possibilité de s’appuyer sur des structures et des parties de code existantes pour créer des applications. Mais encore faut-il que la solution soit adaptée à vos besoins ! Un logiciel low-code, pour être réellement utile, doit :

  • embarquer un nombre conséquent de modules et de modèles graphiques correspondant aux usages que vous souhaitez en faire ;
  • ne pas être trop compliqué à paramétrer ;
  • garantir une prise en main rapide.

Côté développement, vos équipes doivent pouvoir compter sur une expérience utilisateur optimisée, de façon à se focaliser sur les portions de code vraiment essentielles et ne pas tourner en rond à cause d’une interface à configurer.

Ce n’est pas dans les vieux pots …
La problématique des plateformes BPM historiques est qu’elles n’ont pas été pensées « Low Code ». Il est, par nature, compliqué de proposer un logiciel innovant dit « low-code » si à l’origine on part d’un squelette déjà existant que l’on cherche à simplifier. Dans une démarche low-code, mieux vaut choisir des logiciels innovants nativement conçus avec cette logique.

2. Est-il possible de personnaliser ma solution ?

Développer à la vitesse de l’éclair : oui ! Mais pas au prix d’une limitation drastique des possibilités applicatives. C’est pourquoi le choix d’un logiciel low-code doit aussi tenir compte des options de personnalisation et de la profondeur de conception autorisée. Or, certains outils sont plus limités que d’autres et offrent peu de marge de manœuvre pour personnaliser des applications ou les adapter à des usages spécifiques, ce qui vous fera rapidement déchanter pour peu que vous ayez envie d’aller au-delà des interfaces attrayantes et intuitives. S’il n’est pas possible de personnaliser, alors il faudra adapter votre organisation au fonctionnement de l’application, plutôt que l’inverse. C’est un schéma que l’on retrouve chez de nombreux éditeurs comme SAP où il faut investir dans des modules et des services de développement supplémentaires pour avoir une application qui ressemble au cahier des charges.

Chez Iterop, nous avons opté pour des interfaces standardisées sur toute la partie front-end avec des possibilités de personnalisation limitée (contournables au besoin) mais à l’inverse, la création des worfklows à l’aide de l’outil de dessin est quasi sans limites tout comme leur configuration.

3. Mon logiciel low-code va-t-il s’intégrer à mon système d’information ?

Ajouter un logiciel à son SI, c’est comme poser une nouvelle brique sur un mur en construction : il faut garantir une certaine cohérence et veiller à ce que le nouveau venu s’intègre correctement. Votre futur logiciel low-code va venir se combiner avec de nombreux outils existants. Pour cette raison, il doit absolument offrir une certaine souplesse d’intégration – surtout avec ceux dont vous ne pouvez pas vous passer. Pas question de sacrifier les intégrations personnalisées sur l’autel de la rapidité, sinon votre logiciel low-code risque de vous poser plus de problèmes qu’il n’en saura résoudre.

C’est aussi l’intérêt des logiciels BPM : leur capacité d’orchestration. Par définition, le BPM est une brique supplémentaire qui s’ajoute au SI existant pour lui apporter de la cohérence et de l’efficience. Il est donc essentiel d’offrir des possibilités de connexion qui répondent au plus grand nombre.

4. Mon environnement de travail sera-t-il sécurisé et fiable ?

L’adoption du low-code suppose de se délester d’une partie du contrôle que l’on a sur le développement applicatif. En effet, ce type d’outil est associé à une plateforme qui s’appuie sur des modèles développés hors de l’entreprise, plateforme qui pourrait un jour fermer ou changer (et vous contraindre à modifier vos processus, voire à dire adieu à vos précieuses données). De plus, votre logiciel low-code ne vous appartient pas. Vous ne disposez que d’un droit d’utilisation et n’avez pas la maîtrise des mises à jour. Autant dire que votre politique de sécurité interne pourrait être mise à mal. Au moment de faire votre choix, demandez aux fournisseurs de votre short list de mettre en avant les fonctions de sécurité et les garde-fous en matière de fiabilité.

En utilisant des standards d’écriture comme la norme BPMN 2.0, il est possible d’exporter d’une application à l’autre, l’ensemble de vos processus voire même de la configuration associée.

5. Vais-je bénéficier d’une formation et d’un support ?

« Moins de code », ça ne veut pas dire « zéro formation » ! À l’inverse d’une solution no-code, bien plus limitée, un logiciel low-code nécessite un long délai de prise en main et une formation adéquate, même pour des développeurs aguerris. Vous aurez besoin, aussi, d’un support réactif et efficace : hors de question de patienter 48 heures pour dénouer un souci de coding. Ce double besoin doit donc être intégré à vos critères de recherche : un programme de formation (en présentiel, si possible) et un support accessible rapidement et efficace. Mais attention, ces besoins ne concernent que les développeurs, et pas les utilisateurs finaux !

Chez Iterop, nous avons adopté une approche low-code souple et pédagogique, avec une promesse : un outil simple à utiliser, facile à paramétrer et à intégrer, et pleinement sécurisé. Les utilisateurs finaux n’ont pas besoin d’être formés et nous accompagnons les futurs designers dans nos différents niveaux de formation avec certification à la clé.

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